Visiteurs:113827839
En ligne:00074
Accueil   Actualité au quotidien  
Document sans titre
Document sans titre
details des articles

Actualité du 18-08-2007

Libreville. Séance de clôture

La dernière séance du colloque fut la plus longue, pour avoir commencé à 15h et s'être termimée à 22h par l'allocution de clôture de président Ebenzer Njoh Mouelle. De brillantes synthèses des travaux de chacune des trois journées ont été présentées par de jeunes philosophes de l'université gabonaise. Ce fut une séance fort chaleureuse à la manière africaine, couronnée par la remise de cadeaux aux participants camerounais principalement. Le plus lourd, physiquement tout autant que de signification, ayant été celui, semblable aux palmes académiques, décerné au philosophe camerounais Njoh Mouelle.




Mesdames, Messieurs,

Chers Collègues,

Chers Etudiants,



Je voudrais redire la joie qui a été la mienne ainsi que celle des philosophes venus de l’Université Camerounaise, d’avoir pris une part active aux activités du Salon et du colloque sur la philosophie africaine.



La volonté, la détermination et la productivité de l’équipe librevilloise méritent une fois de plus d’être relevées et mis en évidence, pour être saluées, félicitées et soutenues par l’ensemble des intellectuels de la sous-région d’abord, de l’Afrique ensuite.



Les divers stands du salon du livre ont permis à tout un chacun de se rendre compte d’une production philosophique africaine relativement importante.



Qu’il me soit permis de faire un sort Particulier en rapport avec le colloque, aux quatre tomes sur l’histoire de la philosophie africaine par notre collègue BIYOGO Grégoire.



M’adressant aux éditeurs, je voudrais leur demander une chose que je demande à ceux qui sont implantés au Cameroun. Je voudrais leur dire que leur rôle dans la promotion d’une culture de la lecture est plus importante encore aujourd’hui en Afrique. Au-delà des cérémonies de dédicaces des ouvrages venant d’être édités, il y aurait lieu, de leur part, d’organiser des présentations de livres, je veux parler des débats autour de leurs diverses publications. Le fait de distribuer des textes à un nombre déterminé de lecteurs qui voudraient en débattre pendant des rencontres consacrées à cela, motiverait un grand nombre de participants à entrer à leur tour dans les textes dont ils ont suivi des présentations parfois controversées et polémiques.



Le livre est fait, le livre est écrit pour être lu. Si nous faisons le bilan de l’exposition vente qui est en train d’être close, je pense qu’à vue d’œil, nous ne nous tromperions pas en disant que les stands et leurs contenus n’ont pas été contemplés comme des objets d’art intouchables.



Le livre continue d’être lu en Afrique par ceux-là seuls qui en ont un besoin utilitaire immédiat : préparation des examens pour les étudiants, préparation des concours administratifs pour les fonctionnaires et autres agents administratifs, préparation des dossiers d’avancement dans la carrière par des enseignants des universités qui doivent écrire et publier des articles dans des revues scientifiques reconnues.



Il s’agit aujourd’hui d’aller au-delà de ce cercle des besoins utilitaires immédiats. Je sais que les éditeurs, les auteurs et les diffuseurs devraient considérer cette tâche comme étant la leur.



Que dire des échanges intervenus tout au long de ces trois jours ? Le rapport qui vient de nous être lu a laissé voir qu’ils ont été riches et profitables.



Un rendez-vous international attend tout le monde les 13, 14 et 15 novembre à Yaoundé.



L’heure n’est pas au pessimisme mais davantage à l’optimisme en ce qui concerne l’avenir de la philosophie en Afrique. Peut-être nous faudra t-il davantage parler de philosophie en Afrique, de préférence à philosophie africaine.



Cela évitera peut-être, je dis bien peut-être, de continuer à s’attarder sur les questions retardatrices des évolutions attendues.



Sur ces bonnes paroles, je déclare clos le 6è Salon sous-régional du livre de Libreville.





Lire la lettre de remerciement des organisateurs adressée à Njoh Mouelle
Document sans titre
Images


Une vue de la salle pendant le discours de clôture

Le magnifique cadeau offert au président du Salon, une statuette sculptée dans la pierre de bangou spécifique au Gabon

Le magnifique cadeau offert au président du Salon, une statuette sculptée dans la pierre de bangou spécifique au Gabon

Trois étudiants camerounais de l'université Omar Bongo discutant avec Njoh Mouelle à la fin du colloque.

Njoh Mouelle signant les dernières dédicaces

Un dernière photo de groupe devant le stand d'exposition des ouvrages de Njoh Mouelle

Le départ: la fin du colloque.
1
(C)octobre 2007 Réalisation BDSOFT