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Actualité du 26-04-2010

Yaoundé 24 Avril 2010. Remise des prix du Concours d'écritutre Francophone:

Le Samedi 24 Avril 2010 Mr Njoh Mouelle a procédé à la remise de prix du concours d'écriture francophone dont il a parrainé l'organisation, à la demande de la médiathèque du Centre Culturel Français de Yaoundé, de la Centrale de Lecture Publique, de la bibliothèque municipale de Yaoundé VI ème ainsi que du Centre de lecture et d'animation culturelle (CLAC).

Le concours s'adressait à deux catégories de candidats:

- les jeunes de moins de 18 ans,

- et les adultes de 18 ans et plus.

Il portait sur le genre littéraire appelé "la Nouvelle", une oeuvre d'imagination dont le texte ne devait pas dépasser 20 pages. 44 candidats ont pris part au concours dans un espace de temps qui allait du 11 janvier au 26 mars 2010.

Dans la Première catégorie 6 candidats ont pris part au concours tandis que 38 candidats se sont manifestés pour la seconde catégorie. 3 lauréats devaient être primés dans chaque catégorie.

Dans la première catégorie, celle des moins de 18ans, sur les six textes parvenus au jury, un seul a été jugé conforme et a mérité d'être primé.

En ce qui concerne la deuxième catégorie, trois bonnes nouvelles ont été primées. Le jury a même trouvé un quatrième texte qui méritait d'être récompensé compte tenu de l'écart qui le séparait des textes moins bons. Mr Njoh Mouelle a eu à prononcer le mot de circonstance dont la teneur suit:



Mesdames,

Mesdemoiselles et messieurs.



Qu’il me soit permis de commencer par remercier tous ceux qui m’ont choisi comme parrain du Concours d’écriture francophone « Cameroun : 50 ans d’indépendance, à savoir La Centrale de Lecture publique, Le Centre Culturel Français de Yaoundé, Le Cercle de Lecture et d’animation Culturelle et la Mairie de Yaoundé 6è.

Qu’il me soit également permis de les féliciter pour avoir introduit ce concours parmi les manifestations liées à la célébration des 50 années de l’indépendance du Cameroun.

Tout au long de ces cinquante années écoulées, je me souviens que l’Office Français de Coopération Radiophonique (l’OCORA) a eu à organiser un concours théâtral dans l’espace francophone interafricain. Je me souviens que parmi les lauréats, bon an mal an, nous étions heureux de compter de nombreux jeunes Camerounais. Le Cameroun appartenant à l’espace francophone, il est tout à fait indiqué qu’une place soit réservée à l’expression de cette appartenance dans le cadre de la célébration du Centenaire de la proclamation de son indépendance.

C’est connu de tout le monde que ce qui nous unit dans la Francophonie, la première ceinture qui nous lie ensemble s’appelle la langue française. Elle est langue officielle certes, langue de communication internationale, mais elle a été et elle conserve sa vocation de langue de culture. Je dis cela parce que ces dernières années, l’accent a souvent été mis sur le français comme langue étrangère, le français langue seconde. En vertu de cela, certains se sont autorisés à justifier par là leur approximative maîtrise et utilisation de cette langue. Il ne doit pas être question d’encourager cette manière de voir les choses.

Et c’est tout à fait dans la vision et la logique opposées que nous nous devons tous d’apprécier et d’applaudir l’initiative d’organisation du présent concours ouvert à deux catégories de candidats : des jeunes de moins de 18 ans et des adultes de plus de 18 ans.

Un concours vise d’emblée à mettre en valeur l’excellence. Un concours est fait pour tirer vers le haut et non pour constater et prendre acte d’une certaine médiocrité. C’est bien pour cela qu’une disposition du Règlement du présent concours stipule clairement que « le jury se réserve le droit de ne décerner aucun prix s’il juge la valeur des textes proposés insuffisante ». J’espère, avec vous tous, que nous ne serons pas déçus.

On n’écrit pas un roman en français en se justifiant d’avance et en disant : « le français n’est pas ma langue maternelle ». Certes, les organisateurs du présent concours n’ont pas demandé aux candidats d’écrire des romans. Il a été demandé aux candidats d’écrire une « nouvelle » d’un maximum de 20 pages. C’est la rampe de lancement pour de futurs romanciers. Et ce que nous disons reste valable pour quiconque s’engage à écrire. Pour commencer à écrire un jour, il est souhaitable d’avoir soi-même beaucoup lu auparavant. Et il ne s’agit pas d’avoir lu des textes de n’importe quel auteur, mais des textes réputés bien écrits, des textes méritant l’étiquette de « belles lettres »

Au-delà de la maîtrise de la langue française en tant que telle, il y a la culture qu’elle se charge de véhiculer. Dans l’espace francophone africain, la langue française se devra en tout temps d’exprimer la culture africaine telle qu’elle est engagée dans une aventure d’enrichissement perpétuel.

Nous restons suspendu aux lèvres du président du jury, par qui seront dévoilés les résultats du concours.

Je vous remercie de votre attention.
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Images


Le Pr Njoh Mouelle pendant son allocution

Le parrain et le Jury

Le Prix des moins de 18 ans remis par Hubert Maheux.

une vue du public

Photo de famille

Echanges entre le Pr Njoh Mouellè;, Mr Maheux et la lauréate de plus de 18ans

Le Pr Njoh Mouelle sollicité par de jeunes gens pour des dédicaces.jpg
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(C)octobre 2007 Réalisation BDSOFT