 |
|
Accueil  Actualité au quotidien |
|
|
Actualité du 08-12-2010
Le secrétaire Général du Ngondo ayant sollicité de M. Njoh Mouelle une page d’article portant sur la question « qu’est-ce qu’être un homme ?» le philosophe a produit le court texte ci-après et qui figure en pages 29 -30 de ce magazine, sous le titre : ETRE UN HOMME Il arrive que des hommes se lancent des défis dont certains mettent en jeu leur honneur. Pour sauver cet honneur il leur faut parfois montrer de quel degré de courage ils sont capables, ou alors leur sens du respect de la parole donnée, un homme de parole étant réputé être un homme d’honneur. Mais souvent aussi, pour beaucoup d’autres personnes, aujourd’hui bien plus qu’ hier dans la société camerounaise, l’honneur ne joue aucun rôle motivant dans leurs actions. Ils vous demandent, avec un petit air d’amusement trompeur, si c’est l’honneur qu’on « mange » ! Cette interrogation qui a pu vous faire sourire parfois, cache cependant un problème mal posé, nous dirions même un faux problème : Le faux problème laissant croire qu’il faut nécessairement choisir entre l’honneur et ce qu’on mange, entre sauver l’honneur et gagner son pain quotidien. (Consultez l'intégralité de l'article) * Pose de la première pierre du complexe culturel devant arbiter le Siège du Ngondo Le samedi 4 décembre 2010, comme c’était annoncé, l’Assemblée traditionnelle du peuple sawa a fait procéder à la pose symbolique de la première pierre du complexe culturel devant abriter le siège de cette organisation. Cela s’est passé sur la parcelle de 5000m2 retrocédée au Ngondo sur décision du Chef de l’Etat. Il est prévu que ce complexe devra comprendre, en dehors des bureux du Ngondo, une bibliothèque, un musée, une salle de spectacles, un plan d’eau devant rappeler le petit cours d’eau sur les bacs de sable duquel se tenaient par marée basse, les asisses de ‘Assemblée traditionnelle. C’est le ministre de la culture, en la personne de Mme Ama Tutu Muna, qui a eu à effecture le geste symbolique, truelle en main. ( Voir photos dans le catalogue) * La fête du Ngondo s’est terminée en beauté le dimanche 5 décembre, par un temps particulièrement doux pour la saison. Un meilleur ordonnancement des séquences a été observé et apprécié par tous en cette édition. Ce qui a permis aux nombreux touristes ainsi qu’aux participants habituels de suivre pas à pas le déroulement de chaque étape de la cérémonie. La course des pirogues par laquelle se boucle la fête, a vu la victoire de la pirogue des Jebale. La pirogue championne de ces 18 dernières années, pirogue des Ewodis encore appelée Njo’a Bolo et Nkam- Nkam a terminé deuxième sur les huit participantes. Si ses pagayeurs accusent une relative usure et « vieillesse », ils sont tout de même très méritants pour avoir occupé le 2è rang, distançant de très loin la pirogue des bakokos arrivée 3è. Rappelons que l’année dernière, 2009, la pirogue gagnante était encore celle des Ewodis Images 
Le départ 
La pirogue de course des Ewodis baptisée Njo’a Bolo le 25 septembre 1992 
L’arrivée des Chefs traditionnels à la place des cérémonies au bord de l’eau 
Les chefs traditionnels installés à leur tribune 
Le « DIBALA » ou Case sacrée aménagée pour la circonstance. C’est ici qu’a eu lieu la passation des pouvoirs entre le président sortant et le président entrant du Ngondo. De même, c’est dans cette case sacrée que le message ramené par l’officiant plongeur est décodé 
La pirogue mystique dite des « Miengu » ( pluriel de « jengu ») à bord de laquelle embarque le plongeur, porteur du vase sacré 
La Miss Ngondo 2010, Mle Ghislaine Bébé Lobe, Etudiante (Bonadouma, canton Bell). Elle se présente devant la tribune des chefs traditionnels. 
La Miss Ngondo 2008 entourée de ses deux dauphines passe devant les tribunes 
Le champion « poids lourds » de la lutte traditionnelle( canto n bakoko) passe devant les tribunes1 - 2
| |