«
Pour marquer l’idée que la liberté est un pouvoir humain
qui s’entretient, Njoh-Mouelle introduit dans son argumentation deux
concepts qu’il oppose comme le faux au vrai : « la liberté-chose
par opposition à la liberté-action" » « la
liberté-consommation par opposition à la liberté-production »
Ndzomo Mole, p.38
« Njoh-Mouelle n’a pas lui-même sous-estimé les
dangers que court l’homme libre ; il a au contraire souligné le
fait que l’excellence risque d’être « aristocratique »,
que la liberté au sens fort exige tant d’efforts que très
peu d’hommes ont les moyens d’y parvenir d’eux-mêmes.
Mais justement, il ne s’agit pas de s’en remettre à la
sélection naturelle : l’axiome de départ est que
notre « liberté totale, vraie, suppose la liberté des
autres », et que la tâche de l’éducation est
de « généraliser l’excellence », de créer
un milieu culturel stimulant au maximum le potentiel d’énergie
qui sommeille en nous ».
Ndzomo Mole, p.39
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