Visiteurs:116466237
En ligne:00083
Accueil   Activités  
menu philo
Interviews politique

Interviews politique

La nouvelle presse N°275 du mercredi 27 Septembre 2006
Pr. Ebénézer Njoh Mouelle :« J’aurais le temps de découvrir tous les dossiers »

En exclusivité pour la Nouvelle Presse, le nouveau ministre de la Communication donne une idée de ce que sera la mission à lui confiée par le chef de l’Etat le 22 septembre 2006, tout en jetant un regard sur les chantiers qui l’attendent dans son Nkam natal.

Excellence monsieur le ministre, qu’est-ce que ça vous fait d’être à la tête d’un département ministériel aussi sensible que celui de la communication ?

Ecoutez ça me rappelle les années 1990 avec l’arrivée de la démocratisation, du secrétariat général du comité central du Rdpc, les villes mortes,etc… Donc, les affaires sensibles, ça me connaît un peu. Je n’ai pas peur . Surtout, je compte sur la bonne collaboration de mes nouveaux collaborateurs justement . Et à ce que j’ai vu, je sens que je serais épauler, soutenu. J’ai été bien reçu et souhaite que cela ne s’arrête pas à cet accueil du premier jour de l’installation.

Quels remèdes miracles comptez-vous apporter pour ramener le calme dans certains secteurs de votre département ministériel,en l’occurrence la Cameroon Radio Télévision (Crtv) ?

Le principal remède , c’est de laisser à chacun le sentiment qu’il est important , qu’il est écouté et que son point de vue compte. C’est un remède puissant. Lorsque les gens ont le sentiment qu’ils sont confinés ou qu’on ne les considère pas comme important, eh bien, ils sont prêts aussi à créer des complications. J’ai déjà eu à le dire ? je suis un homme de dialogue. Et c’est une réalité. Ceux qui m’ont vu travailler à d’autres postes savent que c’est comme ça. J’écoute tout le monde. La transparence , je l’ai pratiqué très souvent . C’est aussi un remède .

Peut-on avoir une idée exacte des grands chantiers à court et à moyen terme ?

Les grands chantiers …, on m’a désigné seulement quelques petits dossiers. Je dis petit parce que je ne suis pas encore entré là-dedans, les connaître de façon beaucoup plus approfondie. Il y a la carte de presse, la convention collective des journalistes, l’utilisation des fonds Ppte, d’autres dossiers encore . J’aurais le temps de découvrir certainement tous les autres dossiers qui ne sont pas moins importants .

Vous arrivez dans la grande famille de la presse camerounaise à un moment où les travaux de négociation de la convention collective des journalistes sont bloqués du fait des patrons qui exigent que leurs préalables soient évacués avant sa signature .Qu’attendez-vous faire pour débloquer cette situation ?

Il ne s’agit plus pour moi de laisser tous les dossiers engagés dans les tiroirs . Oui , je vais m’atteler à cela . De toute les façons , comme je vous l’ai déjà dit, les premières séances de travail que je vais avoir , les collaborateurs vont me permettre de voir où sont les premières urgences . Mais il n’est pas dans mes habitudes de laisser dormir des dossiers . Il faut effectivement que tout ce qui a été commandé aille jusqu’au bout,jusqu’à la fin . Et s’il y a des difficultés , on fait face . D’abord , on ne peut classer un dossier pareil . On n’est pas seul, c’est un travail gouvernemental . On fait partie d’une équipe . On n’a pas la responsabilité qui nous permet de négliger un dossier . Ce n’est pas dans le sens de l’intérêt général de la nation . C’est pour dire que tous les dossiers que je vais trouver seront acheminés à leur termes . Il faut vite m’ en débarrasser pour créer des initiatives qui soient personnelles , celles par lesquelles j’imprimerais peut-être un jour ma marque .

Quelles analyses faites-vous aujourd’hui de la situation du département du Nkam ?

Ce n’est vraiment pas le lieu ici de faire une vraie analyse . Qu4est ce que je vais dire , la situation du Nkam n’a pas changé . Les Nkamois sont toujours entrain de se plaindre des même choses depuis des décennies et des décennies . Je suis heureux de venir dans un contexte où je pourrais essayer de ramener tous les Nkamois ensemble .

Quelles stratégies envisagez – vous pour atteindre cet objectif ?

Les choses vont venir petit à petit . Pas tout de suite . Je ne peux pas donner de date . Mais c’est certain qu’en direction du Nkam , il y aura des initiatives à revitaliser les Nkamois , dopés le mental des Nkamois qui étaient quelque part déprimés .

Bon nombre d’observateurs pensent que votre nomination vient en quelque sorte libérer ce département rongé par l’enclavement et une misère ambiante . Qu’ en dites-vous ?

C’est le président Biya qui libère le Nkam (rires) . C’ est lui en signant ce décret qui a donné cette impression aux gens . Ce n’est pas moi-même mais c’est l’acte du président de la république d’après ce qu’ on m’a dit . Et qui a été interprété de cette façon .

Vous êtes désormais certes un ministre de tout les camerounais . Mais il n’en demeure pas moins que vous avez une identité culturelle qui est celle des Sawa qui étaient d’ailleurs très nombreux à la cérémonie de votre installation . Quel message pour eux ?

Le message qu’ils doivent garder , c’est que je n’ai pas changé , je suis le même . Ils m’ont vu par le passé m’ engager dans toutes les affaires qui concernent notre localité , notre région, notre sous région, et que plus que jamais la nouvelle responsabilité me permet d’être encore plus engagé que par le passé . Et qu’ ils peuvent compter sur moi .

Que Signaler?
Vote
Réfléchissons-y...
"LE FRUIT MÛR TOMBE DE LUI-MÊME, MAIS IL NE TOMBE PAS DANS LA BOUCHE." (Proverbe chinois)
Vote
Faits et gestes
Vote
Sondage
QU'AVEZ-VOUS FAIT DES TEXTES TELECHARGES?
Lus et classés
Lus, jugés intéressants et exploités
Lus et fait lire par d'autres
(C)octobre 2007 Réalisation BDSOFT