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Actualité du 15-12-2008Un Ngondo pas comme les autres: l'édition du Ngondo 2008 aura été marquée par un phénomène rarissime, elle s'est déroulée sous la pluie et, à cause de cette pluie, aura démarré à midi au lieu de 9heures du matin. C'est sur cette note que Mr Njoh Mouelle en répondant à une question de journaliste à la fin de la cérémonie vers 15heures, a mis en relief l'idée selon laquelle plus que jamais le Ngondo est devenu un symbole. Comme tous les ans et quand rien ne l’en empêche, M. Njoh Mouelle a pris part à la grande veillée du samedi soir dans l’espace que le Chef du Canton Bell met à la disposition de la communauté sawa à cet effet. C’est, en particulier, la soirée de l’élection de la « Miss » Ngondo de l’année ainsi que de la finale des luttes traditionnelles de différentes catégories. Rien de particulier à signaler si ce n’est la longue panne de micro qui a entraîné un retard de près d’une heure d’horloge à l’exécution des différentes prestations programmées. La foule qui a répondu présente ce soir-là était cependant dense et impressionnante dans cet espace de communion qui attire de plus en plus de visiteurs n’appartenant pas à la communauté sawa. Après la grande veillée du samedi soir, M. Njoh Mouelle a pris part dimanche matin, sur les berges du fleuve, au rituel traditionnel de l’immersion du vase sacré devant remonter le message des ancêtres depuis les profondeurs de leur séjour. En ce dimanche 7-12-08, le fait rare depuis que le Ngondo se célèbre en décembre et non plus en juillet, ce fut une grosse et forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Douala pratiquement à l’heure précise à laquelle devait débuter la cérémonie. Un retard de près de trois heures au démarrage des manifestations aura ainsi été enregistré. Plus que jamais, tout devient symbole dans le Ngondo. Car, en temps normal, c’est-à-dire autrefois, qu’il pleuve ou pas, de bon matin et non à midi, le rituel du bord de l’eau s’exécutait sans faute. On ne peut pas passer sous silence les résultats de la course des pirogues à laquelle Njo’a bôlô a de nouveau pris part. Le 2è rang occupé lors de l’édition de 2007 était-il annonciateur de la fin de la longue période d’hégémonie de cette pirogue des Ewodis ? Telle était la question posée en décembre 2007. Dimanche, 7 décembre 2008, Njo’a bôlô est de nouveau battu sur le fil, cette fois, par la pirogue des Jebalé. La déception fut d’autant plus mitigée du côté des supporters que, non seulement après seize années de présence cette pirogue et ses pagayeurs continuent d’être performants, mais aussi qu’il y a lieu de se rappeler que tout champion a comme vocation naturelle de se voir un jour supplanté et détrôné par un autre champion. Il n’en sera ainsi que lorsqu’une autre pirogue réussira la performance de remporter d’affilée plus d’une dizaine de compétitions. Images Un angle de l'une des tribunes des Elites Sawa: Mr Njoh Mouelle en conversation avec Mr Edjanguè La tribune des chefs traditionnels Sawa Invités du Ngondo: des chefs traditionnels de la Région de l'Ouest L'arrivée à la place des fêtes d'une délégation des femmes du Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) On reconnait au premier plan les députés du Wouri 1, et à l'extreme droite le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala Le Gouverneur de la région du Littoral avec à sa gauche deux membres du gouvernement Le président sortant tenant le chasse-mouche se dirige vers la case sacrée au bord de l'eau passer le pouvoir au président entrant sur sa gauche Retour vers la tribune: Le président entrant, le Prince Réné Douala Bell a changé de chemise, tandis que le président sortant le Chef Madiba a changé de pagne. Une vue de la pirogue sacrée avant l'immersion du vase. Groupe de danse rituelle avant et après l'immersion du vase sacré.1 - 2
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